- PRESENTATION

 

 

Comme vous, je suis fibromyalgique & SFC.J'habite en Limousin, tout près de Limoges en Haute-Vienne.

   

J'ai décidé de faire ce blog quand j'ai constaté que notre région comptait de nombreuses malades dont certaines se retrouvaient livrées à elles-mêmes si elles n'avaient pas la chance de rencontrer les « bonnes » personnes. Certaines se privent même des traitements adéquats faute de moyens financiers alors qu'il y a DES SOLUTIONS.

 

 Il suffit quand on les connait de les faire PARTAGER et c'est ce que j'ai voulu faire.

  

J'ai souvent eu l'impression d'être.. toute seule. Lorsqu'on m'a parlé de la nécessité de rencontrer d'autres « malades » (j'ai encore du mal même à écrire le mot), j'ai un peu traîné les pieds en me disant que ça allait me démoraliser davantage, que je n'avais pas envie de vivre en permanence avec la maladie, etc. bref, pour tout dire, l'idée m'a plutôt déprimée. Petit à petit, je coupais les ponts avec mes relations, mes amis laissant la douleur et la déprime prendre toute leur place.

 

Dépression : le mot est lâché mais je tiens à souligner que je ne suis déprimée que lorsque je suis envahie par la douleur. Là, en l'espace de très peu de temps, c'est comme si mon moral était happé par le mal. Et les larmes se mettent à couler de mes yeux sans que je puisse rien faire pour les arrêter : je n'ai même pas le sentiment que c'est la faute à la tristesse, à la douleur : souvent, c'est de la rage, de l'impuissance. Et rares sont les soirs où je m'endors sans pleurer depuis un peu plus de deux ans. D'ailleurs, c'est un problème qui n'incommode que moi puisque je ne tire pas une sonnette d'alarme quand je commence à pleurer. Alors à moins de me regarder avec attention ou de toucher mon visage inondé.. Et que faire ? Que dire ? C'est encore un peu plus d'impuissance pour mon mari qui ne sait décidément plus que faire.. et qui finit par s'endormir.. lui ! Je reconnais que pleurer tous les deux sur mon sort ne serait pas forcément efficace non plus pour remédier au problème, sauf que ça me renvoie à une certaine solitude qui ne me quitte guère depuis que je vie en compagnie de cette saleté de .. Bon, je m'égare; Quand je pense à cette maladie, je m'emporte facilement : j'ai envie de la piétiner (pas possible : ça risquerait de me faire mal aux jambes), de l'écraser et de la jeter dans le feu pour être sûre qu'elle ne reviendra pas.. J'ai même pensé au lance-flammes : bref, je me surprends à être très vindicative..



03/06/2010
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