Fibromyalgie : En Limousin aussi

J'AIME La cuisine gastronomique :

Pour satisfaire mon péché mignon (la gourmandise), j'aime passer des heures dans la cuisine. Je rêve d'avoir un vrai piano pour faire mille choses à la fois.. Pour moi, chaque plat qu'il soit fait pour 1 ou 2 personnes doit être comme un tableau : c'est pour ça que j'attache tant d'importane à sa présentation, son support, ses couleurs et bien sûr son goût... ça doit donner envie de le manger bien sûr, mais il doit d'abord être un régal pour les yeux. Alors, je passe beaucoup de temps devant mes fourneaux. Je cuisine beaucoup de légumes (exotiques ou pas), de fruits. J'aime faire des entremets plutôt que des gâteaux pour lesquels il me manque parfois la technique et ce n'est pas faute d'essayer.

Je crois pouvoir me décerner le  titre de "reine des potages ou des veloutés" : j'en ai déjà expérimenté tout plein :

- aux asperges

- aux topinambours

- aux carottes

- à la courgette

- aux orties

- aux châtaignes

etc.

et je ne parle pas de mes expérimentations..!

J'AIME préparer les entrées salées aussi. Je veille tout particulièrement à conserver la couleur originale des produits que je cuisine. Pas besoin de colorants :tout est dans la nature.

Mais un bon repas ne serait rien sans une belle table et ça, c'est aussi super important pour se sentir dans la fête dès son entrée dans la salle à manger. J'essaie ainsi de choisir un thème (toutes proportions gardées), disons plutôt de préserver une unité à ma table. Ainsi je change souvent de nappes (à moindres frais) puisque j'achète des coupons de tissu de couleurs sympas dans les stocks de déclassés des magasins de tissus. Je choisi un tissu qui tombe bien, qui soit chatoyant. Pas besoin de faire d'ourlet. Et le résultat est souvent bluffant pour un coût de quelques euros seulement ce qui ne m'empêche pas de passer la nappe à la machine ensuite et de la réutiliser.

- J'AIME la généalogie :

Je me suis prise de passion pour cette occupation. Il faut juste que je sois dans une période où je peux me concentrer car il faut se creuser les méninges : c'est une vraie gymnastique de l'esprit pour chercher, rechercher, imaginer... mais c'est passionnant. ça m'a permis de connaître des personnes formidables qui partageaient cette passion et faisaient revivre leurs ancêtres. J'ai pris beaucoup de plaisir à reconstruire l'histoire de ma famille. Le plus haut que j'ai pu remonter a été 1520 environ pour l'instant. 

Quand on s'attelle à la généalogie, on n'imagine pas tout ce que cela implique. On pense d'abord parents, grand-parents, arrière grand-parents.... mais c'est compter sans leurs frères et soeurs, les maris et femmes et très vite on se retrouve avec des centaines pui des milliers de personnes qu'il devient vite très difficile de gérer sans l'aide de l'informatique. ça veut aussi dire qu'il faut s'impliquer à fond, chercher partout, faire des recoupements, compter aussi sur la chance.. Et quand ça ne marche pas, qu'on ne trouve pas, ne pas hésiter à abandonner le sujet .. pour passer à un autre : Et dans une famille, il y a de quoi faire. C'est ainsi que j'ai pu suivre plus particulièrement certaines personnes qui me sont devenues chères au fil de mes recherches. je suis même allée sur les lieux où elles avaient habité pour ressentir l'air qu'elles avaient respiré, voir les montagnes qu'elles voyaient, etc.. Une sorte de pélerinage. C'était émouvant, très émouvant et le fait est que mon mari s'est lui aussi pris au jeu et laissé emporter par le charme de l'aventure..

J'ai encore du travail devant moi : j'ai déjà fait un livre avec la généalogie de mon père il y a 2 ans : depuis, j'ai trouvé d'autres informations intéressantes. Maintenant, il me reste à écrire celle de ma mère et plutôt, de ses parents, les uns originaires de Spiez en Suisse Allémanique et les autres de Haute-Savoie (Desingy).. Dans ma tête, je sais ce que je veux faire : je ne veux pas gâcher ce livre : c'est pour ça que je le laisse mûrir pour qu'il soit conforme à ce que je veux faire.. Je le veux très complet, jonglant d'une famille à l'autre. Je veux qu'il soit une référencefiable  pour nos descendants car je suis la seule à avoir fait cette démarche. C'est très important pour moi.

J'AIME la lecture /l' écriture :

Depuis toujours, j'ai aimé lire et écrire : Je suis en train de mettre en forme un autre bouquin (toujours autobiographique : en fait, ce n'est pas forcément que ma vie soit si intéressante que ça.. c'est juste que c'est la mienne et là aussi, une trace.. Je ne veux pas que tout ce que j'ai écrit soit perdu. Alors, il faut que je m'attelle à la tâche..mais ça risque de me prendre.. une vie entière.

J'AIME :

.....les belles demeures qui ont une histoire, une âme : j'aime aussi les parcs paysagers, les arbres, l''association des plantes et des fleurs.

En Limousin, nous avons beaucoup de chance car il arrive souvent qu'au détour d'un chemin, au bout d'une allée, sur une colline ou au creux d'une vallée, on découvre une toiture pas tout à fait comme les autres : c'est un peu de l'histoire de la région qui s'offre à nous.

J'AIME les voyages 

Pendant quelques années, nous avons eu la chance de beaucoup voyager : Nous avons découvert de nombreuses régions de France, puis l'Italie, Suisse, Angleterre, Tunisie, Maroc, Egypte, Etats-Unis, Mexique, Brésil, Chine, Thailande, Vietnam, Sénégal, etc. : autant de souvenirs qui nous permettent encore de nous évader aujourd'hui que voyager est devenu plus difficile à cause de ma pathologie.

Pour être positive, je dirai qu'il reste les album-photos ou les reportages sur "Voyages" à la télé.. enfin, pour le moment.

Et depuis peu, je peux ajouter un nouveau Hobby : la Chorale : Au fond, ça fait longtemps que j'en avais plus ou moins envie et puis, on connait la question. On se dit : j'aimerais faire ça ou ça et ça reste lettre morte quelque part...

Il y a quelques mois, je me suis dit que ça ne serait pas une mauvaise idée, histoire de trouver un nouveau souffle peut-être qui pourrait m'être utile pour la relaxation (j'ai beaucoup réfléchi..) et que ça serait l'occasion d'oublier les douleurs même si c'était pour une heure ou deux. J'ai vu qu'il y avait une chorale importante tout près de chez moi et donc, tous les ingrédients étaient réunis.

Et voilà : Quand j'en ai parlé avec Christian, il n'imaginait pas que je pensais qu'il pourrait le faire avec moi.. mais je vois très mal la nuit et donc, il aurait été réquisitionné pour m'y amener. Et une fois sur place, on nous a dit que la chorale manquait désespérément d'hommes.. et il a accepté de bon coeur d'essayer.. Tout simple.. Il s'est pris au jeu parce que l'ambiance est sympa et que c'est une expérience.

Le répertoire est très varié de "File la Laine" (chanson moyennâgeuse) à "Je n'aurais pas le temps" en passant par la "Balade Irlandaise", celle qui donne des frissons un peu partout : Quand toutes les voix se mélangent, c'est très beau.

En plus,  je dois dire que c'est quelque chose très spécial d'avoir les yeux fixés sur la chef de choeur qui se donne à fond, qui vit les chansons . On la suit et il se passe quelque chose d'un peu particulier quand l'alchimie fonctionne.. Et lorsque la chanson s'achève, on se rend compte qu'on a chanté autant pour notre plaisir que pour celui des autres..

C'est encore tout récent mais ça me plait bien, ça "nous" plait bien ..!

Entre lui et moi, c'est une histoire d'amour, un pêché, mignon ou pas...: Mon excuse ? ça doit être génétique puisque mes ancêtres étaient Suisses. ça pourrait devenir une drogue (douce).Mais quand le morceau de chocolat fond dans ma bouche, je ferme les yeux et là, c'est de la pure régression... Mon favori se présente sous la forme de petites boules entourées de papier rouge et doré. On laisse fondre sur la langue et là, la coque se fend et laisse s'échapper une crème à la douceur indescriptible. Quand ça ne va pas, ça fait partie de ma thérapie (tiens, peut-être l'explication aux kilos en trop ? ... une si petite chose ????

Mon régime quotidien en moyenne (parfois je triche), consiste en un carré de chocolat par jour (minimum, mais je peux me contenter d'un seul carré).Et si d'aventure, je n'en n'ai pas ans la maison, ça me met en état de manque grave... Je ne dis pas que je pourrais tuer pour ça, mais.......

Et puis, certains très bons moments de ma vie ont été liés au chocolat, notamment un certain 17 Juillet 1992 où j'ai fait découvrir les fameuses petites boules L...t à celui qui allait devenir mon mari.

Quelques années plus tard, nous avons eu notre Madeleine de Proust : Nous avions passé deux jours en thalasso près de La Rochelle et nous étions allés nous promener dans un petit village presque totalement désert hors saison, Chatelaillon : Il ne faisait pas très beau et nous avons trouvé du réconfort dans un salon de thé où nous avons bu le meilleur chocolat chaud de notre vie... Après la diète de la Thalasso, il tombait à pique. Et encore aujourd'hui, c'est toujours en salivant que nous y repensons. D'ailleurs, je crois que je ne boirai plus de chocolat chaud ailleurs : j'attendrai de retourner là-bas un jour où jamais : Pas envie d'être déçue !

On dit que le noir est meilleur pour la santé ? Je m'en fous : moi, c'est le chocolat au lait que j'aime ! J'aimerais être sponsorisée par L..dt ! Oh que j'aimerais ça ..!

P.S. J'ai décidé que pour mon prochain anniversaire, (je vais attendre encore un peu : pure stratégie), je demanderai mon nombre d'années en plaques de chocolat suisse... Dommage que je sois sûre que personne n'imaginera jamais que c'est ce dont j'ai envie et qu'ils vont se creuser la tête pour trouver une idée de cadeau .. On devrait faire des listes pour les anniversaires comme pour les mariages.. ou les naissances..!

Mais là : ...

Voilà : Je crois que je ne suis pas tout à fait normale.. Comme je réagis très mal à presque l'ensemble des médicaments, je réagis bizarrement à certaines situations.

Le Silence

Le silence m'angoisse terriblement. Pourtant, je n'aime pas le bruit : cherchez le paradoxe ! Alors, si je veux avoir une chance de m'endormir, il faut que je commence par une séance "musique". Le choix peut être hétéroclite : Je dois avouer que j'ai une préférence pour les séquences "Nostalgie".

..

 Zut, un indice pour connaître mon âge ! Tant pis. Le seul risque, c'est que quand j'aime bien ces chansons, j'ai tendance à les fredonner et donc, à ne pas dormir... Je suis un paradoxe vivant et ce n'est pas forcément un compliment, c'est juste.. moi !

J'aime les ténors : je ne sais pas pourquoi, leur voix me touche, me transcende et je dois avouer que mon remède favori, c'est d'écouter un CD de Roberto Alagna ("Sicilien"). Alors là, dans la pénombre, serrée contre mon chéri et au risque de paraitre un peu folle (mais sur le coup nous sommes deux), il nous arrive de danser, enlacés dans le lit, transportés par les paroles et la musique qui évoquent des images de bonheur et de vacances.

Exceptionnellement, je monte le son et nous nous laissons bercer. Je vous assure que c'est bon : c'est comme prendre un bain de douceur. ça entre par les oreilles et ça se diffuse dans le cerveau, faisant passer les douleurs au second plan.

Et hop ! une dose d'Alagna et garanti "SANS EFFETS SECONDAIRES".

Rien que d'y penser.. J'ai trop envie de vacances en Italie, aller manger de vraies glaces italiennes.. Souvenirs, souvenirs...

Un de mes rêves : Assister à un concert de Roberto Alagna un soir d'été dans une arène : ça devrait pouvoir se réaliser un jour...

Mais il faut que j'avoue que j'aime aussi dans un autre ordre d'idée et au risque de voir se lever une armée de boucliers, ANDRE RIEU. C

Il y a quelques années, nous avons assisté à un de ses concerts à Poitiers et l'impression que nous en avons retiré, c'était qu'il avait donné du bonheur aux  milliers de personnes qui étaient venues l'applaudir : c'était un bain de marshmallows, de pralines, de sucres d'orge, de barbe à papa : un monde dans lequel tout le monde se laissait porter devant des musiciens qui non seulement jouaient de leurs instruments, mais chantaient, dansaient, riaient et s'amusaient...

c'était juste : BON.

Et puis, j'en aime encore plein d'autres mais le blog n'y suffirait pas... et il faut que j'en garde pour la suite.

Qui a dit que les malades ne pouvaient parler que de leur maladie ?

Qui a dit que les fibros ne pouvaient parler que de la fibro ?

Pas moi en tous cas, et pour preuve : On peut parler de tout et de rien : ça prouve qu'on est juste NORMALES, enfin, si ce mot veut dire quelque chose.

Aujourd'hui, les doigts me démangent d'écrire, donc je les laisse faire même si j'ai les cuisses qui brûlent (merci la fibro) et que l'ordinateur posé dessus n'arrange pas les choses.. Mes doigts ne sont plus aussi souples qu'avant. Pour l'instant, j'arrive à faire avec.

A cet instant précis, j'ai mal aux épaules et aux bras. Les lombaires me taquinent aussi.., mais je supporte.. La journée est loin d'être finie.

Je me retrouve dans ce poème :