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LUTTER CONTRE LA DOULEUR

 

Je suis fibro et têtue. Je suis fibro et parfois, je me demande si je le suis vraiment (même si j'ai tous les symptômes, voire +++++). Je me demande si je n'aurais pas une autre pathologie à laquelle les médecins n'auraient pas pensé.. Je me demande si en fait, je n'ai pas inventé tout ça (ces douleurs qui me pourrissent mon quotidien)... Bref, voilà 8 ans maintenant que je suis diagnostiquée et régulièrement, je me pose plein de questions. Je remets en cause mes traitements, j'ai envie de tout laisser tomber, puis heureusement, je réfléchis et je me dis que si j'ai réussi à comprendre celle qui est "ma" maladie et à pouvoir gérer autant que faire se peut les douleurs (parfois ne pas les gérer du tout, mais juste serrer un peu plus les dents, pleurer, me révolter, avoir mal au point qu'on se dit que cette fois, c'est bon, mon cerveau va éclater de douleur et que je ne supporterai pas une fois de plus (je vous rassure : j'ai déjà dû dire ça des centaines de fois et je suis tjrs là mais je me demande où je vais trouver cette force (ça doit s'appeler "la résilience".. Depuis le début, j'ai mis en place un programme qui me permet d'avoir des moments de répit (balnéo, kiné), une oreille bienveillante (psy du CAD) etc et même si c'est dur de se lever relativement tôt chaque jour pour pouvoir aller à mes rv (indispensable de ne pas attendre que la douleur, elle, se réveille et pour ça, je n'ai que quelques heures) !, au moins, je suis en vie, je suis actrice de mon mieux-être. J'ai aussi la chance de m'intéresser à plein de choses, d'être toujours en éveil (trop sans doute), de faire toujours des projets (réalisables ou pas) , mais rêver est indispensable, de m'occuper des autres (en continuant à faire passer les infos que je glâne sur la Fibro), bref, je n'arrête guère mais c'est ma vie : je ne veux pas être un légume !

 

Et dans mes lectures de ces derniers jours, j'ai trouvé cet article dans lequel il y avait plein de réponses à mes questions. Alors, je vous laisse le parcourir.

 

(cliquez sur le lien ci-après)

 

  patient-brochures-douleur


08/02/2015
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Les Acouphènes

Acouphène


Cette image représente exactement ce que je ressens ou plutôt, que j'entends parfois : ça a l'air de rien le bruit d'un grillon mais c'est très fatiguant. ça donne envie de secouer la tête pour les faire tomber ou encore de mettre la tête dans la piscine pour les noyer, le tout en pure perte bien sûr !
 
Et pour ça bien sûr, comme pour la majorité de mes symptômes, il n'y a aucun traitement !
 
Parfois, on peut se demander comment on peut cumuler autant de choses ! Et pourtant, c'est vrai !
 
Allez : un peu d'infos sur les acouphènes :

L'acouphène est un signal aberrant généré à un endroit quelconque des voies auditives. Plus simplement il s'agit d'un sifflement ou d'un bourdonnement continu ou intermittent entendu uniquement par le patient acouphénique. Il peut être parfois accompagné de surdité ou d'hyperacousie (hypersensibilité aux bruits).

S'il est à l'heure actuelle difficile de déterminer dans quelle mesure le stress influe sur la survenue d'acouphènes, 43% des acouphènes n'ont pas de cause connue, des troubles vasculaires ou de l'ATM (articulation temporal mandibulaire) sont des pistes. 24% des cas sont liés à l'exposition aux bruits d'une intensité très élevée, situation inquiétante particulièrement chez les jeunes qui fréquentent les discothèques et les concerts.

Les conséquences sont très handicapantes : insomnie, irritabilité et troubles de la concentration. Ils sont aussi parfois associés à la dépression.

Les traitements : Je ne peux rien faire pour vous !

D'après France Acouphène, 82 % des malades ne sont pas satisfaits de leur première consultation. L'acouphène ne se soigne pas (encore) car les mécanismes complexes de cette pathologie n'ont pas encore été expliqués. Tous les acouphéniques vous le diront, l'impuissance du corps médical et même parfois le dédain face à un symptôme mystérieux, souvent considéré comme imaginaire, est systématique.

« Faites vous assez de sport ? dit l'ORL, allez courir, ça va passer »

Les traitements médicamenteux moins coûteux comme la benzodiazépine aux vertus anxiolytiques et sédatives, ne peuvent être pris à long terme mais peuvent aider au processus d'habituation.

La stimulation auditive (thérapie sonore) consiste par le biais d'un petit appareil à diffuser en permanence un bruit « blanc » externe permettant de masquer l'acouphène est une alternative aux résultats mitigés. Les frais d'audio prothèse restent très onéreux de 700 à 2 000€ et peu remboursés par la Sécu.

La thérapie la plus adaptée en l'état actuelle de la médecine reste la TCC (thérapie cognitive et comportementale). La TCC se pratique en groupe ou en individuel, le principe repose sur un travail psychologique sur les émotions, le comportement et la relaxation visant à fournir une capacité d'adaptation et ainsi aboutir au phénomène d'habituation. Cette méthode représente l'approche où les acouphèniques répondent le mieux, mais c'est une thérapie coûteuse, entre 60 et 120€ la séance et non remboursée par la Sécu !

Les médecines « douces ». Homéopathie, acuponcture, médecine traditionnelle chinoise ou ostéopathie toutes bien sûr, non remboursables. Ces thérapies offrent un certain « confort » mais restent insuffisantes.

Les résultats de l'hypnose éricksonienne sont à confirmer.

Alors, beaucoup de personnes en souffrance chronique vivent dans la frustration extrême d'être incomprises par le corps médical et se tournent alors vers des alternatives thérapeutiques douteuses.

Les escroquerie à la détresse

Le profond désarroi provoqué par l'incompréhension du phénomène acouphénique se renforce à la consultation des témoignages anxiogènes que l'on trouve sur les forums. Puis, au détour d'une page la phrase magique « Il existe toutefois des moyens naturels permettant de soulager ces inconvénients, qui irritent et gâchent la vie ».

Foultitude de solutions farfelues sont offertes, des plantes médicinales aux noms inconnus, d'ancestrales thérapies issues de secrets aux vérités interdites. Moyennement la modique somme de 500€ vous recevrez le manuel libératoire. Les anneaux magiques à 100€ pièce (comptez donc 200€, un par oreille!), l'huile à la composition improbable de la guérison assurée, assurément. Comme les crèmes anti-rides, si ça marchait, ça se saurait !

Il n'y a pas de remède miracle, l'accompagnement par un bon thérapeute est la seule issue. Pour être bien conseillé, consultez les services ORL des hôpitaux de votre région.

Des solutions et de l'espoir

A cet instant où je termine la rédaction de cet article, mon bruyant compagnon « le grillon » depuis 2 ans me rappelle qu'il ne faut jamais perdre espoir. La compréhension de cet invisible handicap et la compassion de mon entourage sont un formidable début sur le chemin de la guérison.

« Si vous n'êtes pas acouphénique ou hyperacousique, mais connaissez des personnes qui sont concernés, soutenez-les, faites preuve de compréhension et ne vous exposez pas à des niveaux sonores dévastateurs qui risqueraient d'altérer votre audition »
Dr Philippe PEIGNARD – Bien vivre avec ses acouphènes

Consultez le site France Acouphène: association loi 1901 de personnes atteintes d'acouphènes (sifflements et bourdonnements d'oreilles), animée par des acouphéniques bénévoles et totalement indépendants. Elle existe depuis 1992 et publie un bulletin de liaison trimestriel, La Revue de France Acouphènes.


10/07/2013
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Question à l'Assemblée Nationale sur la prise en charge de la fibromyalgie

 

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QUEST_ASS_NAT_FIBROMYALGIE.pdf

 

 14èmelégislature

Question N° : 5402 de M. Michel Zumkeller ( Union des démocrates et indépendants - Territoire-de-Belfort ) Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales et santé Ministère attributaire > Affaires sociales et santé
Rubrique > santé Tête d'analyse > maladies rares Analyse > prise en charge. fibromyalgie
Question publiée au JO le : 25/09/2012 page : 5178
Réponse publiée au JO le : 06/11/2012 page : 6291

Texte de la question

M. Michel Zumkeller attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la reconnaissance du syndrome de fibromyalgie qui touche 14 millions d'Européens et plus de deux millions de Français. En effet, bon nombre d'associations déplorent le manque d'avancée significative en France alors que d'autres pays mettent en oeuvre des mesures réelles comme la Belgique et les États-unis, et que l'Organisation mondiale de la santé a depuis 2007 classifié la fibromyalgie en tant que maladie. (CIM 10:M79,7), alors que la France la reconnaît difficilement comme syndrome. C'est pourquoi les personnes qui en souffrent rencontrent de grandes difficultés sur leur vie familiale et sociale, ainsi que sur leur vie professionnelle, dans la mesure où elles ne sont pas reconnues dans un taux d'incapacité pouvant leur permettre d'accéder à des allocations correspondantes à leurs problématiques de santé. En conséquence, il lui demande de lui indiquer les mesures concrètes que le Gouvernement entend prendre pour la reconnaissance officielle de cette maladie par les autorités françaises et les mesures envisagées pour le développement de la recherche pour soigner cette maladie.

Texte de la réponse

Depuis quelques années, la recherche concernant la fibromyalgie progresse. Il a été démontré que c'était une maladie liée à un dysfonctionnement du système nerveux autonome et à un dysfonctionnement du contrôle des douleurs. Aucun traitement propre à la fibromyalgie n'existera tant que les mécanismes exacts de ces dysfonctions n'auront été trouvés mais des équipes de recherche se penchent sur cette pathologie complexe, dont la prévalence est estimée à 3,4 % chez la femme et 0,5 % chez l'homme. C'est un syndrome douloureux chronique diffus qui s'accompagne de fatigue et de souffrance psychologique et dont la cause reste inconnue malgré les nombreux travaux menés actuellement en France et dans le monde. Elle ne comporte aucun signe spécifique clinique, biologique, radiologique ni histologique. Le diagnostic est le plus souvent porté par des rhumatologues, des médecins généralistes ou des médecins de la douleur. Elle se présente sous des formes et des degrés de gravité variables, allant de la simple gêne àà un handicap important. Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique de la fibromyalgie. Le traitement associe des médicaments (antalgiques, antidépresseurs, autres psychotropes) et des thérapiques non médicamenteuses (kinésithérapie, balnéothérapie, exercices physiques, psychothérapie, relaxation, acupuncture, neurostimulation par exemple). En ce qui concerne la prise en charge de ces traitements, il est utile de rappeler les règles qui s'appliquent à l'ensemble des assurés (art. L322-3 du code de la sécurité sociale) et qui offrent la souplesse nécessaire à une prise en charge équitable. La présentation, la gravité et l'évolution de la fibromyalgie sont très variables d'un patient à l'autre. Pour tout cas de fibromyalgie reconnue comme grave par le service médical de l'assurance maladie et nécessitant des soins coûteux, le patient bénéficie d'une exonération du ticket modérateur (ALD 31). .

01/01/2013
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Article publié le 30/12/2012 sur le Forum fibromyalgiesos

 

Lien de la page du forum.fibromyalgiesos.fr

 

Titre de l'article : ECRASE PAR LES DOULEURS ? Lisez ceci



« Cher Jean-Marc,

« Je m'adresse à vous car vous êtes mon dernier espoir. Je souffre de douleurs neurogènes et je ne sais pas comment les autres font pour vivre, ou même "survivre" ? J'ai 23 ans, et mes douleurs augmentent depuis 5 ans au moins. Je ne travaille plus depuis 36 mois (licenciement pour inaptitude physique). Que faire, quand on a mal à en hurler, à tomber par terre, parce que mes jambes ne me tiennent plus, à ne plus pouvoir bouger au lit, tellement j'ai mal ? »

Recevoir de tels SOS est un des aspects les plus bouleversants de mon métier.Le problème est qu'il n'est pas toujours possible d'aider une personne qui vous crie au secours. Que faire, alors ?Lui conseiller d'attendre, en disant que « ça va passer tout seul » ? Prétendre qu'une solution à son problème va peut-être bientôt être découverte par la « science » ? Oui, que faire quand, au fond de soi-même, on sait que la médecine n'a rien à proposer, en dehors bien sûr de la morphine qui fait perdre conscience et déshumanise ?
La douleur est réelle
Si vous souffrez terriblement, la première chose que j'ai à vous dire est que je vous crois. Je ne doute pas un seul instant que votre douleur est réelle. Je pense d'ailleurs qu'elle est pire encore que vous ne voulez bien le dire.Car notre corps est capable de nous torturer, jusqu'à nous donner envie de nous couper un membre (si c'est un membre qui nous fait mal) ou de nous suicider si ça ne suffit pas.Et cette situation n'est ni rare, ni extrême. Au contraire : la douleur vient si facilement, elle devient vite si violente, et elle est si répandue, que bien heureux celui qui n'a pas eu ce rêve de se jeter d'une falaise pour qu'enfin, cessent les tourments. •Imaginez vivre avec la sensation permanente qu'on vous applique un fer à repasser bouillant contre la joue, vous provoquant une douleur à hurler sauf que vous ne pouvez pas parce qu'on vous prendrait pour un fou et qu'on vous internerait : c'est ce que ressentent bien des personnes atteintes de zona sur le visage.

•Imaginez vivre couché, le moindre mouvement vous déclenchant la douleur d'un coup de couteau dans la cuisse, et ce pendant des semaines ou des mois, à tel point que vous préféreriez qu'on vous coupe la jambe, mais on ne peut pas le faire parce que ça ne changerait rien, la douleur étant provoquée par une inflammation de votre nerf dans la moelle épinière : c'est ce que ressentent tant et tant de personnes qui souffrent de sciatique.
Et je pourrais donner des centaines d'exemples.La douleur des autres fait peur, y compris au personnel médical. Alors le plus simple est de la faire disparaître par des moyens qui suppriment la conscience du patient (anesthésiants), ce qui est une façon de priver de sa vie la personne douloureuse (je préfère le terme « douloureuse » à celui de « souffrante », qui regroupe tous les malades, y compris ceux qui n'ont pas mal).Un autre moyen, qui est pire, est de nier cette douleur, en disant qu'elle est imaginaire, psychologique, (ou « psychosomatique », cela fait plus savant), faisant de la personne qui souffre... le coupable, un dérangé ou un égoïste qui affabule pour accaparer l'attention. Là aussi, en général, on essaye de l'assommer à coup de somnifères et d'antidépresseurs, soi-disant pour l'aider, en réalité pour s'en débarrasser.Et c'est là que, pour la personne douloureuse, s'ouvrent les portes de l'enfer.
La douleur est une injustice
Je considère au contraire que, face à la douleur, il est essentiel que l'entourage reconnaisse le caractère objectif, indiscutable des faits. C'est pour moi la pire chose que l'on puisse faire à une personne douloureuse, que de l'accuser d'inventer sa douleur.Je vais faire un parallèle entre les victimes de douleurs et les victimes d'injustice, car ce sont deux situations proches, la douleur étant une injustice, et l'injustice étant une douleur (douleur morale, mais qui peut être d'une extrême violence).Les victimes de crimes demandent avant tout qu'on ne nie pas la réalité de ce qui leur est arrivé, qu'on ne leur dise pas que c'est leur faute, qu'on ne cherche pas à excuser leur agresseur ou à lui trouver des raisons.Si vous commencez à minimiser ou à nier les faits, vous causez à la victime une douleur plus vive encore que celle du crime lui-même. Vous la mettez dans un état de détresse qui peut la conduire à la folie ou au suicide (à ce sujet, on parle beaucoup du suicide dans les prisons, mais les statistiques de suicide sont bien plus élevées chez les personnes qui ont été victimes d'agressions, en particulier lorsque la Justice n'a pas pu ou voulu rendre justice).Malgré tout, cela reste un réflexe on ne peut plus répandu, que de chercher une « explication » au crime, cette explication faisant en général intervenir le comportement, la personnalité de la victime, qui n'aurait pas dû être comme ci, faire cela, regarder l'agresseur comme ceci, se trouver à tel endroit, à tel moment, et qui ne peut donc pas s'étonner d'avoir été... frappée, violée, poignardée.Faites l'expérience sur vous-même : lorsque vous lisez des récits de crimes dans la presse, votre cerveau va immédiatement chercher dans les détails de l'histoire les raisons qui font que ce drame n'aurait pas pu vous arriver.« Je n'habite pas ce quartier ». « Je ne prends jamais cette rue ». « Je suis un homme », alors que la victime est une femme, ou l'inverse.. « Je suis adulte », alors que la victime est un enfant. « Mes enfants ne sont pas dans ce collège ». « Je n'aurais jamais commis un telle imprudence »...Je crois qu'il y a d'ailleurs une explication psychologique à cela : pour se rassurer, l'être humain a besoin de s'imaginer qu'il contrôle les événements de sa vie. Il se persuade que ce qui lui arrive n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat de choix et de décisions qu'il a prises. Et cela va le pousser à considérer la victime comme au moins partiellement responsable de ce qui lui est arrivé.Le problème est que cette attitude, certes confortable pour soi, provoque une atroce déchirure chez la victime. Pour pouvoir surmonter sa douleur, se reconstruire, pardonner à son agresseur, et enfin retrouver la sérénité, la victime a d'abord besoin que la réalité de l'injustice soit reconnue. C'est une première étape indispensable. Si cette réalité est niée, ou minimisée, elle restera obsédée par ce qu'elle a subi et s'enfermera dans un enfer mental.Eh bien il me semble que c'est la même chose pour la douleur d'un patient. La personne douloureuse ne peut commencer à envisager d'apprendre à vivre avec sa douleur si celle-ci est niée par son entourage.La première étape de l'acceptation de la souffrance ne doit donc pas être accomplie par le patient lui-même, mais par son entourage, les médecins, le personnel soignant, ou toute autre personne présente, qui doivent reconnaître la réalité de la douleur.
Besoin de témoignage
Je crois que c'est aussi ce qui explique l'intense besoin de témoignage que ressentent les personnes douloureuses. Elles veulent absolument entendre quelqu'un d'autre raconter sa propre souffrance, parce qu'alors, elles sauront qu'il y a au moins une personne qui sait, qui ne nie pas, qui ne minimise pas, parce que le drame lui est arrivé à elle aussi.Tant qu'une personne qui souffre n'est pas sûre que quelqu'un a autant souffert qu'elle, elle éprouve une sourde angoisse : l'angoisse de la solitude, l'angoisse de vivre, seule, une épreuve que nul être humain n'a jamais connue, et qui reste indescriptible.En revanche, la rencontre, ou la simple lecture, du témoignage d'une personne qui connaît sa souffrance lui apporte un premier soulagement. C'est normal. C'est même fondamental. Ce n'est pas du sadisme pour autrui, une sorte de réjouissance malsaine, mais au contraire le besoin profondément humain de se savoir compris (ou potentiellement compris) par une autre personne.A partir de ce moment-là seulement, la personne souffrante peut accepter la situation et commencer à se demander : « Maintenant, qu'est-ce que je fais concrètement pour pouvoir recommencer à vivre, avec ma douleur ? »
Les douleurs sans solution connue
Si votre douleur est causée par des tissus endommagés, par exemple des problèmes de cartilage, une hernie, une fracture, une brûlure grave, etc., vous vous concentrerez bien sûr d'abord sur cette cause, sans garantie d'ailleurs qu'une solution soit trouvée.Mais il existe bien souvent des situations dans lesquelles on ne résoudra pas la cause. De nombreuses maladies provoquent d'intenses douleurs parce que le système nerveux traite la douleur de façon anormale, par exemple, la fibromyalgie.Sans aucune blessure ou maladie observable, vous éprouvez une douleur musculaire diffuse, profonde et continue, sans répit, avec des périodes d'exacerbation. Des points sensibles vous font souffrir quand on appuie dessus. Vous êtes fatigué, vous dormez mal, vous perdez la mémoire. La fibromyalgie peut aussi provoquer des troubles digestifs (côlon irritable, etc.), le syndrome des jambes sans repos, une cystite interstitielle.Nous allons donc traiter du cas le plus difficile : celui d'une douleur intense, pour laquelle la médecine n'a pas de solution connue, parce que la cause se trouve directement dans le système nerveux.Ces maladies rendent la vie infernale. Bien souvent, le patient sombre en dépression. Le taux de suicide est 10 fois plus élevé chez les personnes atteintes de fibromyalgie que dans le reste de la population, et pour cause, la douleur est insupportable, et s'aggrave encore en période de stress, en cas de fatigue et même avec un changement de temps.La médecine conventionnelle n'a alors rien à proposer. Que faire alors ?Eh bien fort heureusement, il y a beaucoup à faire. Et c'est ce que nous allons voir, ces conseils pouvant s'appliquer à toutes les personnes douloureuses :
Devenir réaliste face à la médecine
J'ai déjà parlé du syndrome de l'auto-stop, cette situation où le patient attend passivement que le thérapeute ou le médecin lui trouve une solution.Dans tous les problèmes de santé, mais plus encore dans le cas qui nous occupe, les douleurs, c'est le pire tort que vous puissiez vous causer à vous-même. D'urgence, il faut cesser de considérer le médecin comme la principale personne en charge, et se mettre soi-même dans le siège du pilote : c'est ma vie, mon problème, et c'est moi qui vais le résoudre. Certes, vous irez ponctuellement chercher l'aide d'un thérapeute ou d'un médecin, qui peuvent toujours être utiles en certaines occasions, mais vous devez cesser d'attendre qu'ils règlent le problème à votre place.« La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin » disait le grand médecin Hippocrate il y a 2500 ans. Il se déclarait d'ailleurs incapable de soigner les personnes qui n'avaient pas décidé de guérir !C'est une question de réalisme et, finalement, de passage à l'âge adulte : cesser d'attendre des autres qu'ils vous « prennent en charge ». Réaliser, même si c'est dur, que vous êtes ultimement la seule personne responsable de votre destin.Ces grands principes étant posés, voici maintenant des conseils beaucoup plus concrets pour surmonter ou accepter la douleur, faire en sorte de pouvoir vivre avec elle :
Sortir du cercle vicieux du stress
Quelles que soient les causes de vos douleurs, vous souffrirez moins si vous êtes moins stressé.Le stress peut être un déclencheur, dans le cas de la fibromyalgie. C'est souvent le cas de personnes perfectionnistes, exigeantes envers elles-mêmes et leur entourage, souvent grosses travailleuses, généreuses, ne se ménageant pas. Cela provoque une tension musculaire et des problèmes de digestion, qui aggravent leur état général.Un cercle vicieux s'installe parce que le stress aggrave les douleurs, et les douleurs provoquent une aggravation du stress. Vous secrétez des hormones du stress, qui tendent vos muscles et vos tendons, jusqu'à ce qu'ils ne se détendent plus, se bloquent, et deviennent douloureux. Ou alors, de façon discrète, vos muscles vont peu à peu s'épuiser, s'enflammer, et s'endolorir, provoquant à leur tour un stress supplémentaire.Votre système digestif est lui aussi vulnérable au stress. Selon le Dr Jean-Paul Curtay, « l'ensemble de notre tube digestif, de la bouche à l'anus, est tapissé de cellules musculaires organisées en couches circulaires qui peuvent, comme n'importe quel muscle, se contracter, se « spasmer ». C'est ce qui se passe lorsqu'on est stressé, avec pour conséquences de nombreux symptômes digestifs : difficultés à avaler, aérophagie, ballonnements, pesanteur gastrique (« ça m'est resté sur l'estomac »), « crise de foie », gastrites, ulcères digestifs, inconfort, tendances à la diarrhée. Certains de ces troubles peuvent s'aggraver et évoluer vers des maladies inflammatoires chroniques du système digestif parfois très invalidantes. Les études montrent que les personnes qui sont victimes de ce type de maladies ont souvent un profil perfectionniste, fortement obsessionnel et sont donc particulièrement vulnérables au stress. » (1)Il va donc falloir diminuer le stress, apprendre à le contrôler. L'éventail des thérapies est très large, de la méditation à la complémentation nutritionnelle (tyrosine, glutamine, tryptophane...) en passant par le yoga, la cohérence cardiaque, ou la natation.Pour les personnes qui souhaitent en savoir plus à ce sujet, je recommande le dossier Santé Nature Innovation « Fibromyalgie : les solutions naturelles pour vous libérer de la douleur sans médicaments chimiques ». Vous le recevrez en cadeau (en plus de bien d'autres choses) si vous décidez aujourd'hui de vous abonner pour un an, douze numéros, en cliquant ici. (Franchement, cela vaut la peine).
Soignez votre moral
Le plus grand danger qui pèse sur les personnes douloureuses est celui de renoncer à la vie, et d'entrer en dépression.Or il se trouve que le millepertuis (Hypericum perforatum) a montré son efficacité sur les dépressions légères à modérées. Dans une étude sur 79 patients, on a constaté qu'il améliorait les symptômes de dépression, tout en diminuant la sensation de douleur.C'est donc une plante à essayer, mais attention, il existe des contre-indications donc consultez d'abord votre médecin avant de prendre du millepertuis.
Rééquilibrer vos neurotransmetteurs
Il se peut que vos douleurs soient aggravées par un déséquilibre de vos neurotransmetteurs, ces substances chimiques qui transmettent les impulsions électriques entre vos cellules nerveuses.Plusieurs d'entre eux sont impliqués dans la douleur et sa perception. Pour schématiser, ce sont : •la sérotonine ;

•le Gaba ;

•la noradrénaline ;

•la dopamine ;

•le glutamate.
Il existe des moyens, essentiellement nutritionnels, de rétablir l'équilibre de vos neurotransmetteurs. Je ne peux pas détailler cela ici mais je vous recommande ici aussi, si le sujet vous intéresse vraiment, de recevoir le dossier « Fibromyalgie : les solutions naturelles pour vous libérer de la douleur sans médicaments chimiques », en vous abonnant à Santé Nature Innovation en cliquant ici.Ce dossier contient le nom de tous les produits intéressants, les doses, où se les procurer, etc. Il intéresse toutes les personnes douloureuses, pas seulement les personnes qui souffrent de fibromyalgie.
Intolérances alimentaires
Chez certaines personnes, la barrière intestinale devient poreuse et laisse passer de grosses molécules qu'elle devrait en principe filtrer. Cette porosité se développe suite à une inflammation de l'épithélium intestinal. Des protéines de blé (gluten), des protéines de lait de vache (caséine) passent dans le sang et peuvent déclencher une réaction immunitaire et inflammatoire, mais aussi atteindre le cerveau et contribuer à l'aggravation de la sensation de mal-être.Si vous souffrez déjà de douleurs chroniques, il est donc important de vous assurer que vous n'avez pas, en plus, des intolérances alimentaires qui aggravent la situation.
Détoxification
Dans le même ordre d'idée, les polluants alimentaires et atmosphériques, les pesticides, nitrates, les produits ménager, le tabac, les médicaments, les composés générés par les hautes cuissons (protéines glyquées), les produits chimiques des emballages alimentaires ont des retentissements sur l'immunité et peuvent dangereusement freiner le processus naturel de guérison de votre corps, et la disparition de vos douleurs.Une cure de détoxification peut vous permettre de soulager vos douleurs bien plus vite que l'évolution précédente ne pouvait vous le laisser penser.
Exercice physique
Les douleurs, y compris les douleurs articulaires, ont tendance à diminuer lorsque vous faites de l'exercice physique. Cela paraît contradictoire, le réflexe étant en général de bouger le moins possible pour diminuer la douleur.Mais en réalité, faire du sport provoque la sécrétion d'endorphines, des hormones qui diminuent la sensibilité.Choisissez bien entendu une activité d'intensité modérée : marche, vélo d'appartement, natation, danse de salon. Des résultats très positifs ont été obtenus lorsque des patients ont fait de l'exercice dans un bassin d'eau chauffée. (2)On peut aussi mettre à profit une cure thermale et un séjour à la mer.Il faut être patient parce que les améliorations sont ressenties surtout à partir de la huitième semaine, et vont crescendo jusqu'à la vingtième semaine.
Hypnose

L’hypnose thérapeutique est de plus en plus associée aux traitements médicaux traditionnels et si vous ne l’avez pas essayée, le moment est peut-être venu de le faire. Dans l’hypnose le patient est guidé par l’hypnologue pour répondre à des suggestions. Une branche de l’hypnose, l’imagerie guidée permet de conduire le patient à imaginer une réalité interne en l’absence de stimuli externe. Le but est de modifier certaines sensations.C’est cette technique qui a fait l’objet de 6 études cliniques dans la gestion de la douleur de la fibromyalgie. Ces études montrent que l’imagerie guidée est efficace pour diminuer les sensations douloureuses. On ne sait pas si les autres symptômes de la fibromyalgie sont réellement améliorés, car les résultats sont difficiles à interpréter.Vous trouverez plus de renseignements sur tous ces sujets, y compris les intolérances alimentaires et la détoxification dans le dossier « Fibromyalgie : les solutions naturelles pour vous libérer de la douleur sans médicaments chimiques », que vous pouvez recevoir immédiatement en vous abonnant maintenant à Santé Nature Innovation en cliquant ici.Si vous souhaitez d'abord en savoir plus sur Santé Nature Innovation, cliquez ici pour voir la présentation.Je ne sais pas si ce message vous a aidé. Je le souhaite en tout cas.Bien à vous,Jean-Marc Dupuis********************** Sources de cet article :
1.Dr Jean-Paul Curtay, Fybromyalgie, Thierry Souccar Editions, 2012.

2.Munguía-Izquierdo D, Legaz-Arrese A. Exercise in warm water decreases pain and improves cognitive function in middle-aged women with fibromyalgia. Clin Exp Rheumatol. 2007.
http://www.santenatureinnovation.fr/


01/01/2013
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La fibromyalgie une douleur controversée article du site PAUSESANTE.fr

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SANTÉ96

La fibromyalgie une douleur controversée

01 Juillet 2012 par Romain Loury
Touchant
1,5 % de la population française, la maladie peine à être
reconnue par les médecins. Et pour cause, ses symptômes sont
subjectifs, ses origines incertaines, ses marqueurs inconnus.

Selon le verdict rendu en 2007 par l'Académie nationale de
médecine, la fribromyalgie est un syndrome, pas une maladie. Encore
peu compris, il a de quoi dérouter les médecins : cette douleur
diffuse, étendue au corps entier, ne s'accompagne d'aucune anomalie
visible. Ni lésions anatomiques décelées par imagerie ni marqueurs
biologiques anormaux. Seule certitude, une même souffrance chez les
patients, qui se plaignent en plus de profonde fatigue et de troubles
du sommeil. Une triade s'accompagnant souvent de migraines, d'anxiété
ou de dépression. Pour le professeur Richard Trèves, chef du
service de rhumatologie du CHU de Limoges, « il s'agit bien
d'un syndrome. S'il s'agissait d'une maladie, nous aurions des
éléments biologiques ou d'imagerie reproductibles. Or ce n'est pas
le cas. 
» D'où le profond scepticisme de nombreux médecins
qui penchent pour un simple trouble sychosomatique. Une attitude
qualifiée de « fibrosceptique » par les patients, que
certains jugent teintée d'a priori sexistes. 80 % à 90 % des
patients sont en effet des femmes, la plupart âgées de 45 à 55
ans.

UN SYNDROME « BIOPSYCHOSOCIAL »

Plutôt qu'un trouble « authentiquement
psychosomatique 
», Richard Trèves préfère évoquer un
syndrome « biopsychosocial » à dominante féminine.
« Nous
ne voyons plus d'hystéries, nous ne voyons plus de spasmo-philies,
nous recevons des fibromyalgies. Les maladies anciennes ont laissé
la place à des nouvelles
 »,
remarque-t-il. Un changement qu'il explique par l'évolution de la
condition féminine. « Ce genre de maladies s'exprime
autrement, par des signes moins spectaculaires qu'autrefois. 
»
Chez ces patientes, le rhumatologue dit souvent découvrir des
violences familiales survenues durant l'enfance, explication rejetée
par les fibromyalgiques. « Il existe peut-être un ou des
marqueurs biologiques que l'on n'a pas encore découverts, comme cela
a été le cas pour la maladie de Parkinson, très longtemps
incomprise
 », poursuit Richard Trèves. Quelques travaux ont
déjà suggéré des anomalies dans le cerveau des fibromyalgiques,
impliquant une moindre activité des circuits cérébraux
d'inhibition de la douleur, d'où une sensibilité accrue (voir
encadré). Malgré ces hypothèses, « aucun schéma explicatif
complet
 » ne se dégage encore, note l'Académie de médecine.
L'enjeu n'est pas seulement scientifique. D'une éventuelle
reconnaissance scientifique pourrait découler une meilleure prise en
charge et un statut médical clair, dont les fibromyalgiques
s'estiment lésés. Malgré une « meilleure crédibilité »
depuis les travaux de l'Académie de médecine en 2007, puis de la
Haute autorité de santé (HAS) en 2010, le chemin est encore long,
déplore Carole Robert, présidente de l'association France
Fibromyalgie
, elle-même atteinte. En commandant ces rapports,
« le ministère de la Santé a tenu ses engagements, mais il
faudrait qu'il lance une campagne d'information auprès des médecins.
Quand ils ne sont pas sceptiques, nombre d'entre eux connaissent mal
le sujet, ils ne savent pas diagnostiquer
 », regrette-t-elle.
Face à un trouble aux contours si incertains, « la crainte
des autorités serait de voir le diagnostic se multiplier 
».

La TMS, un espoir timide

La fibromyalgie, un trouble
neuronal ? Une étude menée à l'hôpital Ambroise-Paré
(Boulogne-Billancourt) le suggère. Menée sur 40 patients, elle a
évalué la « stimulation magnétique transcrânienne »
(TMS en anglais), technique indolore déjà utilisée contre la
dépression, consistant à appliquer une impulsion magnétique au
cerveau. Après 14 séances réparties sur 6 mois, d'abord 5 de 20
minutes par jour avant d'être progressivement espacées jusqu'à une
par mois, les patients ont vu leur douleur moyenne diminuer de 1,19
point sur une échelle de 0 à 10, avec une amélioration de
l'activité physique. Une piste certes intéressante, même sans
guérison. Après un arrêt prolongé des séances, la douleur fait
son retour.

 

MÉDICAMENTS : PEU DE SOLUTIONS

Alors que deux antidépresseurs, le milnacipran et la
duloxétine, et un antidouleur, la prégabaline,
ont vu leur autorisation de mise sur le marché (AMM) étendue à la
fibromyalgie aux États-Unis, l'Agence européenne du médicament
(EMA) ne leur a pas accordé cette indication, arguant d'une
efficacité insuffisante. Certains « fibrosceptiques »
accusent même la fibromyalgie d'être l'une de ces maladies montées
en épingle, voire inventées, sous diverses pressions (industrie
pharmaceutique, lobby médical, associations de patients), un
phénomène nommé « disease mongering ». Au-delà des
doutes, « une AMM européenne permettrait de mieux guider le
choix de l'antidépresseur plutôt que de prescrire des médicaments
similaires, mais inefficaces
 », explique le professeur
Jean-Pierre Olié, chef du service de psychiatrie de l'hôpital
Sainte-Anne (Paris). « Nous prenons quand même ces
médicaments, mais hors AMM 
», précise Carole Robert.
Résultat : « il n'existe aucune pharmacovigilance
spécifique aux fibromyalgiques sur ces produits et les médecins ne
peuvent pas être informés par les laboratoires
. » Les
patients doivent souvent recourir à des « cocktails
médicamenteux
 » dont la sécurité n'est pas bien établie,
juge la présidente de France Fibromyalgie.

UNE AFFECTION HORS LISTE

Autre revendication, le statut
d'affection longue durée (ALD), qui permettrait un remboursement à
100 % des frais médicaux directement liés à la pathologie. La
fibromyalgie peut en disposer, mais seulement dans le cadre de l'ALD
n° 31, celle des maladies « hors liste » dont le
traitement, particulièrement coûteux, dépasse six mois. « L'an
dernier, mon dossier a été refusé
[par les experts de
l'Assurance maladie, ndlr], au motif que je n'étais pas assez
chère
 », explique Carole Robert. S'ils se divisent sur la
question des traitements, les médecins semblent plutôt unanimes sur
celle de l'ALD : « Le risque, ce serait de trop focaliser
sur le terme de “fibromyalgie”. Tout le monde nous dirait “
je
veux mon ALD” », craint Richard Trèves. « La
fibromyalgie n'est quand même pas la maladie d'Alzheimer 
»,
renchérit Jean-Pierre Olié. Pourtant, « il existe beaucoup
d'arrêts maladie, d'hospitalisations, de malades qui perdent leur
travail et de familles qui vont mal 
» parce qu'elles peinent
à comprendre la souffrance de leur proche, constate Carole Robert.
Selon une enquête menée par France Fibromyalgie, 41 %
des 1 241 patients interrogés évoquent une vie sociale difficile,
44 % ont renoncé à leurs loisirs et 43 % à toute activité
physique. Une mise à l'écart qui peut aller très loin. Atteinte
depuis l'âge de 14 ans, Carole Robert, 60 ans, a déménagé à
Paris il y a cinq ans, se séparant de sa famille. « Lorsque
mes enfants étaient petits, je me reculais sans arrêt, de peur
qu'ils me fassent mal. À cause de ma douleur permanente, je ne suis
plus capable de gérer une famille et des amis, j'ai arrêté de
vouloir les convaincre 
», déplore-t-elle. Mais au-delà de
ses regrets, la grande crainte de Carole Robert est de « mourir
sans savoir ce qu'
[elle] a eu ».

Contact

: fibromyalgie.france@wanadoo.fr

 

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07/10/2012
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